Soudage TIG et inertage
Pour rappel, on retrouve un risque d’incendie ou d’explosion lorsque trois éléments sont réunis. C’est ce qu’on appelle le triangle de feu : le comburant (en général l’oxygène), la chaleur (une étincelle, une flamme…) et un combustible (tout ce qui brûle).
Lorsqu’on parle d’inertage, on veut simplement dire que l’on remplace une ambiance chimiquement réactive par un gaz inerte. On emploie ce terme pour tout ce qui concerne l’industrie mais aussi les déchets ou l’oenologie !
Pour la soudure, c’est le même principe. On l’utilise principalement pour la tuyauterie. On empêche l’oxygène de passer en bouchant une extrémité du tuyau et de l’autre côté, on envoie le gaz inerte qui supprime le comburant et donc tout ce qui pourrait réagir avec la soudure.
Précédemment, on vous expliquait que l’inox est très résistant à la corrosion : comme son nom l’indique il ne s’oxyde pas. C’est grâce au chrome présent dans sa composition. Lorsqu’on soude, cette protection contre la corrosion est altérée et se forme ce qu’on appelle du rochage. C’est la réaction naturelle de l’inox qui entre en contact avec l’oxygène. En alimentaire, rien ne doit être au contact de ce rochage et on élimine ce risque grâce à la soudure inertée.
La soudure est linéaire, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la pièce. Cela permet d’assurer la solidité des tuyaux en pleine pression mais aussi que les bactéries ne s’accrochent pas à la soudure comme ce serait le cas lors d’une soudure classique.
On vous en dit plus sur les techniques de soudure et pointage :